Au delà des belles et longues journées que nous passons à arpenter les chemins du Kansai, nous passons aussi de nombreuses matinées/après-midi à parcourir les rues de la grande Osaka. Nous partons sans toujours de but précis, vagabondant dans de petites ruelles sombres, ou grimpant au dernier étage d’un immeuble afin de découvrir tous les secrets de cette belle ville. Voici donc quelques unes de nos balades, au gré des vents.

Bien évidemment ces visites n’ont pas toutes lieu le même jour, et cet article est donc un melting-pot de toutes nos aventures. De quoi vous faire découvrir un peu plus Osaka, et notre vie quotidienne ici. Bonne lecture !

Le château d’Osaka

Encore un nouveau jour se lève (décidément, il y en a beaucoup des jours qui se lèvent ici 🙂 ). Et le temps est un peu mitigé. Nous restons donc au repos ce matin. Mais pas de panique, cet après-midi nous ressortons, et partons visiter le château d’Osaka.

Nous commençons tout d’abord notre sortie par la visite d’une partie du parc entourant le château. Les cerisiers sont bien en fleurs, et plutôt nombreux, de telle sorte que le contour des douves entourant le château est paré d’une douce couleur rosée. Les nuages commencent à se dissiper et les doux rayons de soleil viennent nous réchauffer le visage.

Pour accéder au château nous devons d’abord traverser les différents ponts, permettant d’enjamber les 2 séries de douves qui servaient autrefois à protéger les lieux. Et on se rend bien compte ici que tout est pensé, et construit, pour pouvoir défendre facilement le château. Au coeur de la dernière série de murailles, nous découvrons une petite place, ou se mêlent des centaines de touristes, venus, comme nous, observer et visiter le lieu. Tout autour de la place, les magasins de souvenirs et les vendeurs de takoyaki ambulant font leurs affaires (et ont une certaine réussite, il faut l’avouer). Au fond de cette place se dresse l’imposant château, composé de 8 étages, de plus en plus étroits, et coiffés des magnifiques toitures japonaises traditionnelles.

Cela n’a bien évidemment rien à voir avec les châteaux forts que nous connaissons dans nos contrées européennes, mais cela en impose tout de même. Ce château était avant tout là pour montrer la puissance et la richesse de la ville, et l’effet est encore présent plusieurs centaines d’années plus tard.

Après avoir pris quelques photos et payé notre billet, nous rentrons dans l’enceinte du château. Nous grimpons 8 étages d’une traite (sans compter les pauses pour reprendre notre souffle 🙂 ) pour découvrir, au sommet du bâtiment, une vue imprenable sur la ville, mise en exergue, par un balcon d’observation faisant le tour complet du château. Nous descendons ensuite, étage après étage, et visitons les différentes salles, retraçant l’histoire du château et de la ville. C’est plutôt intéressant, et la quantité d’informations est assez impressionnante. On y observe aussi de très belles pièces d’armures anciennes, des armes, mais aussi des ustensiles religieux et quelques objets du quotidien, accompagnés de leur description et de leur explication (en anglais, heureusement !).

Nous ressortons ensuite du château et terminons la balade de l’autre côté du parc avant de rejoindre notre foyer.

Les artifices de la baie

Une belle journée s’annonce aujourd’hui, et nous avons encore des choses à découvrir ici, à Osaka. Nous préparons donc nos sacs, mangeons un dernier KitKat au parfum étrange et plongeons dans les entrailles de la ville. Après une paire de changements, et quelques dizaines de marches montées ou descendues dans les dédales du métro, nous arrivons à Osakako (大阪港 ou littéralement : « Le port d’Osaka »). En levant à peine les yeux nous pouvons déjà observer la grande roue du port, vers laquelle nous nous dirigeons alors.

Les japonais sont semble t’il des fanas de grande roue. Nous en trouvons notamment une dans tous les ports, et toutes les baies artificielles, comme celle ci, mais aussi comme celles de Tokyo ou encore Kobe. Celle-ci vient s’ajouter à l’autre grande roue d’Osaka située au milieu des grands buildings d’Umeda. Même si c’est plutôt pratique comme point de repère, nous nous demandons encore pourquoi tant de grandes roues ?!

Nous nous faufilons derrière cette dernière, et atterrissons sur l’esplanade longeant d’une part la rivière, et d’autre part le gigantesque centre commercial de Tempozan. On aperçoit de l’autre coté du fleuve, les tours étranges du parc d’attraction Universal Studio, un des plus célèbres de la ville (nous n’irons par contre pas le visiter par manque de temps et parce qu’il est extrêmement cher). Nous longeons alors ce bras de mer, le long de la plateforme artificielle sur laquelle nous nous trouvons. Un peu plus loin, nous arrivons dans le petit port de plaisance, aux pieds du fameux aquarium d’Osaka, un des plus grands du monde. Là au beau milieu de l’eau, et coincée entre 2 bateaux, nous apercevons la petit sirène. Il s’agit ni plus ni moins d’une copie conforme de la fameuse petite sirène que l’on trouve à Copenhague, perdue là, dans un endroit peu fréquenté, on ne sait pourquoi mais c’est plutôt étonnant ! Une fois le tour de cette petite esplanade terminé, et après avoir croisé un groupe de zokus (loubards japonais accompagnés de leurs motos tunées et leurs blousons de cuir), bronzant au bord de l’eau, au bout d’une longue allée qui court derrière une usine abandonnée. Un endroit très plaisant où nous croisons qu’un couple de cyclistes et 1 ou 2 personnes promenant leurs chiens, ainsi que ce groupe de zokus aux motos brillantes et bruyantes.

Nous reprenons alors le train, pour visiter une seconde plateforme artificielle. En réalité la ville d’Osaka est en très grande partie construite sur des plateformes artificielles. Même si on ne peut pas le déceler au premier regard, l’humain a grappillé des dizaines de milliers de mètres carrés sur la mer, en construisant de petites plateformes aux formes bien géométriques.

Une fois sur cette seconde plateforme, nous longeons encore le bras de mer, profitant du beau soleil et du vent frais qui vient lécher nos visages. En remontant cette promenade construite au bord de l’eau, nous arrivons dans un petit parc tout en longueur, où nous sommes étonnés de voir de nombreux cosplayeurs. Des jeunes hommes et femmes, habillés en héros de manga, ou en capitaine de bateau pour certains, sont là pour se faire prendre en photos par un ami ou un photographe plus professionnel. Nous suivons encore notre chemin jusqu’au musée maritime, malheureusement fermé pour une raison qui nous est inconnue. Nous nous éloignons alors un peu et nous enfonçons plus loin à la recherche d’un « parc aux oiseaux » que nous apercevons sur la carte. Après de longues minutes de marche, dans une partie de la ville qui semble déserte, et où nous ne croisons que des usines, nous arrivons à un grand parc, au centre duquel nous trouvons un observatoire. Nous rentrons donc jeter un oeil, mais repartons aussitôt, un peu déçus d’avoir tant marché pour simplement accéder à ce lieu quasiment abandonné.

Enfin, nous retournons vers la civilisation, et grimpons au 50ème étage d’une tour d’observation (nous n’irons pas jusqu’à l’observatoire, mais admirerons la vue depuis le couloir du restaurant juste en dessous, malin n’est ce pas ! 🙂 ). Puis nous reprenons le train jusqu’à notre logement, harassés par cette journée de marche et de découverte de la ville.

Le temple des amoureux (Ohatsu Tenjin)

C’était un matin au début de notre voyage, il pleuvait un peu, mais nous avions tout de même prévu une petite sortie au centre de la ville, pour visiter et peut-être acheter dans un petit marché qui avait lieu au coeur d’Umeda. Nous prîmes donc notre kasa (comprenez parapluie – PS : Guillaume il a cassé le kasa – ), et partîmes à la découverte de ce fameux temple. Ce sanctuaire est célèbre à Osaka pour l’histoire qui gravie autour. En réalité, il abrite un autel, et un mémorial en hommage aux amours impossibles, dont il fut le témoin il y a plus de 3 siècles, lorsqu’un couple vint s’y suicider, après que leur amour interdit fut dévoilé.

En arrivant dans ce petit sanctuaire, niché au coeur des hauts immeubles d’affaires d’Umeda, nous sommes frappés par le romantisme et la beauté du temple. De nombreuses statues des amoureux, ainsi qu’un grand panneau explicatif, nous rappellent l’histoire tragique qui se tint en ces lieux. Les cerisiers en fleurs rajoutent à ce spectacle une touche de raffinement et de pureté.

Malheureusement, le marché que nous souhaitions faire n’est pas là ! Peut-être la pluie aura eu raison de celui-ci, ou une quelconque autre raison. Quoi qu’il en soit, la visite aura suffit à combler nos attentes.

Le long de la rivière O

À Osaka, il y a de nombreuses petites rivières qui se rejoignent au coeur de la baie. La rivière O est une d’entre elle, et elle se compose elle même de plusieurs bras. Au plus large de la rivière, une île se forme, sur laquelle nous commençons notre journée de balade. Cette petite île coincée au milieu de la rivière est composée de grands buildings, mais aussi d’un petit parc où nous souhaitions nous balader, profitant des beaux rayons de soleil du jour. Nous déambulons donc tranquillement dans les allées de ce petit parc très visité aujourd’hui. C’est le début des beaux jours, et le temps se radouci, le soleil étant de la partie, nous croisons de nombreux groupes de japonais venus pique-niquer ou simplement s’assoir sur l’herbe fraiche et profiter de la journée. Nous croisons également certains courageux venus faire du yoga, ou d’autres venus s’entrainer à leurs acrobaties circassiennes.

Nous continuons ensuite la balade sur la rive droite de la rivière, où le parc continue. Il s’agit d’un petit chemin bordé de parts et d’autres de nombreux cerisiers. Ceux-ci ne sont malheureusement plus en fleurs, mais l’ambiance est tout de même très agréable. Plus nous marchons en remontant le courant, moins nous croisons de badauds. Cette belle promenade se poursuit ensuite de l’autre coté de la rivière ou une autre allée bordée d’arbres continue la balade. Nous croisons là quelques coureurs venus participer, semble t’il, à une course au coeur de la ville. Certains sont même habillés aux couleurs de leurs héros favoris, ou d’autre portant un chapeau en forme de tête de cheval.

Nous remontons ainsi le parc, pendant plusieurs dizaines de minutes, jusqu’à une petite plage. A l’intérieur d’une petite crique artificielle, nous retrouvons quelques dizaines de mètre de sable entourant un bel espace de baignade. Seuls quelques courageux trempent le bout de leurs pieds dans l’eau encore glaciale du printemps. Nous nous asseyons quelques minutes sur un banc pour profiter du paysage. Nous pouvons apercevoir au loin le grand château de la ville, semblant flotter au dessus des arbres.

Cette balade reposante et revigorante nous fait un des plus grands biens. Et nous profitons ainsi d’un charme encore inconnu à nos yeux de la ville. Cette touche de nature, bordant le fleuve, au coeur des quartiers agités, nous apporte la dose d’oxygène dont nous avons besoin. Nous reprendrons dans quelques instants la route d’Umeda ou nous passerons la soirée. Pour l’heure, nous profitons quelques minutes de plus de ce beau paysage, du chant des oiseaux et du souffle du vent faisant bruisser les feuilles des arbres au dessus de nous.

Umeda, un quartier aux multiples visages

Aujourd’hui nous remettons ça ! Nous repartons à l’aventure au gré des vents et de nos envies, pour découvrir à notre manière, et plus en profondeur, le quartier d’Umeda.

Nous commençons tout d’abord notre journée par la rue commerçante la plus longue d’Osaka, et même du Japon, la Tenjinbashi-suji de son nom savant. Il s’agit d’une longue rue abritée, comme il y en a tant à Osaka et dans les autres grandes villes du pays, dans laquelle nous marchons sans fin, pendant plus de 3 kilomètres, observant les marchands et leurs produits divers et variés, et nous arrêtant par moment pour faire des emplettes.

Cette rue est vraiment exceptionnelle pour la diversité des magasins qu’elle abrite. On trouve absolument tout ce dont on a besoin, mais aussi ce dont on a pas besoin ! Nous remontons donc cette rue, puis dérivons dans une autre perpendiculaire, au hasard, suivant notre intuition. Après plusieurs petites ruelles sans prétention, parsemées de maisons en piteux état, accoudées à des immeubles flambants neufs, nous retombons sur le quartier plus animé d’Umeda. C’est assez impressionnant de voir a quel point l’ambiance peut différer d’une rue à l’autre. On peut se balader dans une rue très calme, sans croiser personne, et 1 minute plus tard se retrouver sur une grande avenue pleine de salaryman et d’écoliers venus dépenser leur argent.

Nous sommes maintenant au coeur d’Umeda, sur une artère assez fréquentée par les voitures. Et nous apercevons au loin un arbre, qui semble être au milieu de la route. Nous nous approchons donc un peu hébétés, pour découvrir ce petit autel shinto, accolé à cet arbre, au beau milieu des voies de circulation ! « Comme c’est étrange » nous exclamons nous. Nous prenons donc, bien évidemment, le temps de photographier cette énormité avant de continuer notre route.

Plus loin, nous retrouvons le centre commercial Hep Five, que nous avions prévu de venir visiter. Dans ce centre commercial à 8 étages, on trouve une énorme sculpture de baleine (ou autre cétacé, je vous avouerai ne pas être expert en la matière), nous souhaitant la bienvenue. Nous grimpons alors les étages jusqu’à la grande roue sur le toit, dans laquelle nous nous empressons de monter. Pour 500yens (environ 4 euros), nous avons le droit à une belle vue sur la ville, seuls, au calme, dans cette petite cage de verre tournant autour de son axe. Nous profitons de la vue puis redescendons.

Umeda Sky Building

Nous avons hier regardé une vidéo de IchibanJapan, un bloggeur français, vivant au japon et contant ces expériences locales. Nous nous sommes donc mis en quête de gouter aux mets qu’il découvre et qui nous paraissent si bons ! Nous continuons donc notre balade au coeur d’Umeda pour goûter à tous ses délices. Nous trouvons, non sans mal le magasin « Patit Tai » (qui est censé être plus ou moins en français : « petit tai », « tai » faisant référence aux taiyakis, ces petits poissons faits de pâte à gâteau, fourrés aux gouts divers et variés. Nous goûtons donc à ces petites pâtisseries, plutôt bonnes, mais n’égalant aucunement les merveilleux dorayaki 🙂 ! Nous continuons notre quête à la recherche du prochain mets : les ikayaki. Nous trouvons, cette fois ci sans trop de difficulté, le seul magasin vendant cette spécialité : le Hanshin store. Il s’agit cette fois d’un petit mets salé, une genre de crêpe, garnie morceaux de calamar grillé. Plutôt bon aussi ! Nous ne sommes pas déçus du voyage !

Enfin, comme nous partons dans quelques jours seulement, nous avons prévu de prendre un peu de hauteur, et visiter la tour d’observation la plus célèbre d’Osaka : l’Umeda Sky Building. Nous prenons donc l’ascenseur, pour grimper les 150 mètres qui nous amènent au 35ème étage. De là nous prenons un escalator qui survole le vide, entre les deux tours de l’arche que forme l’Umeda Sky Building. Nous arrivons alors au 39ème étage. Ici, un café à pris place et propose aux visiteurs de boire un coup devant la magnifique vue qui s’offre à eux. Des vitres faisant le tour complet du bâtiment permettent de voir l’ensemble de la ville. Le soleil vient tout juste de se coucher, et le ciel est encore rouge. Nous grimpons donc les dernières marches qui nous séparent du toit du bâtiment. Le vent frais souffle et nous sommes contents d’avoir pensé à emporter de quoi nous couvrir. La vue est vraiment incroyable, des immeubles par milliers se pressent autour de la baie. Nous profitons de ce moment magique où toutes les lumières des bâtiments s’allument, et prenons quelques photos de l’incroyable scène qui s’offre à nous. Encore une merveilleuse journée, remplie de belles découvertes ici à Umeda.

 

Dernier jour, dernières expériences à Osaka

Aujourd’hui c’est notre dernier jour à Osaka, et nous souhaitons dignement dire au revoir à cette belle ville qui nous aura accueilli tout un mois durant. Pour cette journée nous avons prévu de refaire un tour à la Dotombori, cette ruelle au rythme effréné et aux couleurs criardes, située entre Namba et Shinsaibashi. Nous avons repéré sur notre guide touristique un restaurant de sushis qui semble valoir le détour. Par ailleurs, nous avons quelques photos à faire encore pour habiller certains articles de notre blog ;). Nous partons donc à pieds, pour profiter pleinement de la ville, direction le coeur de la métropôle.

Arrivés sur place, nous sommes heureux de voir que la rue est moins pleine que lors de nos précédentes visites. En effet, les périodes de vacances semblent finies pour la majorité des touristes étrangers (français, européens, chinois) . Et la période des cerisiers étant passée, même les touristes japonais sont moins nombreux. C’est le moment idéal pour faire quelques photos.

Nous prenions tranquillement des photos des bâtiments et des enseignes aux couleurs étranges quand un homme semble s’arrêter proche de nous. Il jette un coup d’oeil à droite à gauche puis reprends son chemin. Me retournant pour l’observer, je reconnais alors notre ami clochard ! Celui qui nous avais injurié pour l’avoir pris en photo quelques semaines plus tôt ! A croire qu’il cherche décidément à être sur tous les clichés de touristes, se baladant ainsi au beau milieu de la rue la plus touristique de la ville. Celui ne semble pas nous avoir reconnu, même si sa pose à proximité nous laisse penser qu’il avait cru qu’on le prenait encore en photo. Cette rencontre glaçante nous remémore les mauvais souvenirs de notre première semaine à Osaka.

Peu importe, il en faudra plus pour gâcher notre journée. Et nous ne sommes même pas surs à 100% qu’il s’agissait du même homme. Nous continuons donc notre route tranquillement avant de nous rendre dans le restaurant de sushis conseillé par le guide touristique. Il s’agit d’un restaurant à plateau tournant. De petites assiettes, remplies de sushis divers et variés défilent donc devant nos yeux. Chaque couleur d’assiette correspond à un prix. Nous pouvons donc manger des bons sushis tout en surveillant notre budget. Nous repartons d’ici le ventre plein et ravis d’avoir découvert cette adresse. Ce restaurant est sans comparaison avec ces cousins français. Ici les poissons sont excellents, les plats proposés beaucoup plus variés, et nous nous en sortons pour 15 euros par personnes, là ou en France nous aurions certainement payé le double. Rien que pour ça nous sommes contents d’avoir fait le déplacement jusqu’au Japon ;).

Nous continuons notre chemin dans les minuscules ruelles qui partent de la Dotombori. Il faut parfois avoir l’oeil pour les apercevoir, et heureusement nous sommes assez sveltes pour pouvoir les emprunter. Certaines faisant quelques dizaines de centimètres de largeur tout au plus. Nous trouvons alors un petit temple très mignons en plein coeur du quartier ultra touristique, dans la face cachée du quartier, au bout de ruelles sombres ou peu de gens s’aventurent. Dans ce temple, la coutume est d’asperger une statue d’eau. Si bien que la statue est entièrement recouverte d’une épaisse couche de mousse, rendant ses traits invisibles. C’est très impressionnant et plutôt amusant. Nous profitons donc de l’instant pour prendre encore quelques clichés de ce quartier étonnant.

Dernier au-revoir au Shitennoji

Après cette balade dans le coeur agité de la ville, nous souhaitons une dernière fois retourner voir le Shitennoji, le grand temple d’Osaka, pour deux principales raisons : un des parcs, notés comme l’un des plus beaux de la ville, nous avait échappé, et nous devons aussi re-remplir nos stocks de dorayaki, dans notre boutique favorite, avant de repartir. Nous rentrons donc dans le premier métro direction le Shitennoji.

Après avoir fait nos emplettes de dorayakai, nous partons à la recherche de ce fameux parc : le Gokuraku-jodo. Nous faisons donc le tour du Shitennoji et nous rendons dans les moindres recoin. Nous tentons même de demander notre chemin à un gardien dans sa cabane, empêchant l’accès à des zones restreintes. Celui ci semble ne pas vraiment comprendre et nous indique le grand parc du Tennoji situé à 5 minutes à pieds de là. Nous arrivons après plusieurs aller-retours devant la porte du jardin. Malheureusement il est 16h15 et ce dernier ferme dans 15 minutes. Nous commençons donc à rebrousser chemin en se disant que ça ne valait pas le coup de payer pour faire le tour du jardin en courant, d’autant que nous n’aurons certainement pas le temps. Mais la gentille vendeuse à l’entrée du parc nous indique que 15 minutes suffisent pour faire un tour rapide du parc, et nous invite à rentrer sans payer, étant donné le peu de temps que nous avons. Nous la remercions donc chaleureusement, surpris de cette gentille attention et entrons dans le jardin.

Nous avons bien fait de venir voir cet endroit car il est vraiment magnifique ! Le chemin passe sous les beaux arbres du jardin, longeant un ruisseau, et le traversant sur de petits ponts de pierre, pour arriver sur une mare au bord de laquelle une cabane bleue permet de se relaxer les après-midi d’été. L’endroit est vraiment charmant et chargé d’une énergie reposante. Comme à notre habitude nous prenons de nombreuses photos avant de continuer notre route. Nous remercions bien évidemment a nouveau notre bienfaitrice du jour avant de rentrer nous reposer, sans oublier un dernier apéro au Shinsekai avant notre départ pour une nouvelle ville !

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